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 la théorie de bohr

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MessageSujet: la théorie de bohr   la théorie de bohr Icon_minitimeMar 23 Déc - 0:55

FICHE TECHNIQUE

Niels BOHR, 7 octobre 1885 à 3h15 à Copenhague (Danemark)

la théorie de bohr Bohr

Le ciel de naissance de Niels Bohr se caractérise par les éléments suivants :
la théorie de bohr Puce une conjonction Soleil-Mercure-Lune-Uranus en Balance, conjointe à Jupiter en Vierge, au carré de Saturne angulaire au Descendant en Cancer, trigone à Neptune-Pluton en Taureau-Gémeaux et sextile à Mars en Lion.
la théorie de bohr Puce Vénus en Scorpion, opposée à Neptune-Pluton et sextile à Jupiter.

la théorie de bohr Puce Hiérarchie planétaire :
la théorie de bohr Puce Planètes fortes : Saturne, Soleil, Lune, Mercure, Uranus.
la théorie de bohr Puce Planètes moyennes : Jupiter, Pluton.
la théorie de bohr Puce Planètes faibles : Neptune, Mars, Vénus.

Hiérarchie R.E.T. : t-r-R-E-T-e

la théorie de bohr Puce Dominantes zodiacales :
la théorie de bohr Puce Saisons : dialectique automne-été
la théorie de bohr Puce Force : conflit F+ associative > F- bloquante
la théorie de bohr Puce Mobilité : V-/L+
la théorie de bohr Puce Phase : Sens des contraires/phase égalitaire

1. De la physique classique à la physique atomique.

La physique classique, que Newton a le premier officiellement formalisé, reposait sur un certain nombre de concepts-postulats qui servaient à déterminer la "réalité" : en premier lieu, le comportement de l’Objet était considéré comme totalement indépendant à l’égard du Sujet observant et des instruments servant à le mesurer (postulat d’objectivité). Dans ce cadre de référence obligé, on définissait principalement l’Objet physique, quel qu’il soit, en fonction de sa localisation spatio-temporelle, de la conservation de son énergie et de la continuité de son évolution.

Niels Bohr lui-même a défini la constitution de "l’objet classique" comme la "recherche d’un mode de description univoque par l’élimination de tout ce qui concerne le sujet observateur". Ces concepts dérivaient en droite ligne de notre intuition immédiate et sensorielle du monde extérieur, et appartenaient - et appartiennent encore - à un mode de représentation qui "tombe sous le(s) sens". Exemple : ce Cahier que vous lisez est dans vos mains (localisation spatiale) en ce moment précis (localisation temporelle) ; il reste ce qu’il est (conservation de l’énergie) et n’a aucune chance de se transformer brutalement en une casserole, une azalée ou, pire, en un traité d’astrologie karmique ; par contre, si vous y mettez le feu ou le passez à la machine à laver, il subira une évolution continue et naturelle inhérente à son statut physique (continuité de son évolution).

Par ailleurs, la physique classique postulait la loi de causalité simple, que l’on peut formuler ainsi : "connaissant dans le présent la localisation spatiotemporelle, l’énergie conservée et l’évolution continue d’un objet quelconque, je peux à coup sûr décrire son comportement futur selon la loi de cause à effet". L’ensemble de ces concepts se trouve rassemblé dans le mythe de la "pomme de Newton" comme dans ses "Principes mathématiques de philosophie naturelle" ; les mêmes cadres de références ont permis par la suite d’intégrer sans peine et sans contradiction les phénomènes d’électricité, de magnétisme et de thermodynamique, découverts ultérieurement.

Nos connaissances physiques s’approfondissant et les instruments de mesure se sophistiquant, il devint possible d’explorer des dimensions de plus en plus subtiles et ténues de la matière : ainsi les physiciens découvrirent-ils le monde de l’infiniment petit. A la fin du XIXe siècle, l’atome, jusqu’à présent cantonné dans le domaine de l’intuition ou de la spéculation philosophique, fit irruption dans le champ de la physique.

Max Planck, héritier de la physique classique disposant de ces toutes nouvelles connaissances, s’intéressait à l’application des principes fondamentaux de la thermodynamique à la thermochimie et à l’étude de la radiation de la chaleur. Des processus expérimentaux qu’il serait trop long d’exposer ici (3) le conduisirent à formuler l’hypothèse féconde selon laquelle "à travers la matière et la radiation l’énergie ne se transforme que selon des quantités proportionnelles à la fréquence de la radiation" (4), hypothèse qui a été expérimentalement validée et qui peut se traduire par : "la manifestation des phénomènes énergétiques, s’effectuant par sauts ou paliers, est essentiellement discontinue". Le quantum d’action devenait désormais un fait incontournable. Que signifie-t-il ?

En physique, ce que l’on appelle une action est le produit d’une masse, d’une vitesse et d’une distance. Le quantum d’action, qui est le minimum absolu (la plus petite quantité) de toute action, représente alors la "perturbation", même infinitésimale, qu’introduit, par l’intermédiaire d’un instrument, la mesure d’un objet quelconque. Cela n’a l’air de rien... et pourtant : lorsqu’on observe un phénomène atomique au microscope électronique, on "perturbe" et on "altère" ce que l’on observe, ne serait-ce qu’en insérant un photon (quantum de lumière) à l’intérieur de l’objet que l’on observe. De même, dans l’infiniment petit, la quantité minimale d’énergie que dégagent les atomes dont est constitué l’appareil de mesure, si sophistiqué soit-il, suffit à "perturber" l’objectivité du phénomène observé : au niveau quantique, il y a interaction physique entre l’observateur et la chose observée.

En reprenant l’exemple du Cahier que vous lisez actuellement, essayons analogiquement de décrire ce phénomène (le Cahier) en tant qu’objet quantique : "Il existe un objet nommé Cahier. Il existe un lecteur braquant son regard - envoyant, sur le plan physique, des quanta de lumière - sur l’objet constitué d’atomes qu’est ce Cahier, un lecteur braquant sa conscience lestée de son point de vue personnel - au niveau psychologique - sur la signification "objective" de cet article, dans telles circonstances : au coin du feu, au lit, en fouettant une mayonnaise ou en faisant une prise d’aïkido (très difficile, peu probable mais pas impossible), par 47° de latitude Nord, par un temps printanier, lors d’une conjonction Uranus-Neptune, etc". Ce que j’appelerai "objet Cahier" sera la résultante statistiquement calculée de l’ensemble des observations qui, nonobstant les circonstances différentes, me permettront d’identifier une continuité, une permanence relative de cet objet. En dehors de ce traitement statistique de "l’objet Cahier", je suis quantiquement obligé de considérer que chaque dispositif expérimental comprenant : un Cahier, un lecteur et leur environnement est formé de paramètres ultra-variables qui font de chaque observation un phénomène unique, non-reproductible à l’identique. Exemple simple : au plan de la connaissance, le sens de cet article est subtilement modifié par le quanta de point de vue personnel que chaque lecteur y introduit dans l’acte même de la lecture, et aucun lecteur ne le lira identiquement ni n’en retiendra les mêmes informations. Par contre, sur un très grand nombre de lecteurs, si cet "objet-article" est suffisamment cohérent pour ne pas trop prêter à confusion et à interprétation tendancieuse, il est statistiquement probable qu’en faisant la somme de tous les résumés subjectifs des lecteurs, on parviendra à identifier le contenu objectif de cet article.

Cet exemple analogique et simpliste permet d’illustrer la définition de l’objet quantique : "le phénomène n’est plus l’expression, dans telle expérience, de propriétés absolues de l’objet, mais la constitution, fonction des conditions de telle expérience particulière, d’un certain comportement de l’objet. La séparation entre sujet et objet devient fluctuante (fixe dans chaque cas, mais effet d’un choix), et le phénomène unique et irréversible" (5).

Dans le "grand" ou "l’infiniment grand" qui sont le domaine d’observation de la Nature auquel se limitait la physique classique, l’effet de ces quanta d’action était parfaitement ignoré jusqu’au début du XXe siècle ; et aujourd’hui encore il peut, dans le même domaine de référence, être considéré comme négligeable : les discrets quanta d’énergie discontinus qu’échangent subtilement Newton et sa pomme n’affectent en (presque) rien la réalité des lois classiques de la pesanteur au niveau macroscopique.

Il n’en est pas de même au niveau atomique : à chaque fois que l’on procède à une observation ou à une expérience à ce niveau de réalité, le quantum d’action modifie les propriétés de l’objet observé, à tel point que le concept même "d’objet" en devient relatif : observer un objet atomique, c’est y introduire une discontinuité. C’est ainsi que Bohr est amené à postuler que "tout processus atomique contient un trait de discontinuité ou plutôt d’individualité qui est entièrement étranger aux théories classiques et qui est caractérisé au moyen du quantum d’action de Planck". En somme, les postulats, concepts et théories de la physique classique ne valent que dans le "grand" et "l’infiniment grand" (en simplifiant, du moléculaire à l’astrophysique), sinon, "constante universelle, il (le quantum d’action) permet de déterminer la limite de validité des théories classiques, qui ne valent que dans les domaines où l’on peut négliger son intervention. Bohr fait du quanta d’action le "symbole" des phénomènes atomiques, en tant que ces derniers ont un caractère de "totalité" et d’indivisibilité irréductible" (6).

Enfin, pour terminer cette très schématique présentation de la physique atomique indispensable à la compréhension de la suite cet article, rappelons que le passage de l’atome de la philosophie grecque à la physique lui a fait perdre toute solidité matérielle. D’où la naissance du célèbre duo-duel non-dualiste de l’onde et de la particule : si l’on parvient à localiser un objet atomique (on le considère alors comme une particule spatialement situable), on ne peut connaître sa trajectoire ; si l’on s’attache plutôt à observer la trajectoire de cet objet (on le considère alors comme une onde se déployant dans le temps), on ne peut plus connaître sa position spatiale, tout simplement ( ?) parce que l’objet atomique n’est ni onde, ni particule. Onde et particule ne sont que deux concepts, issus de notre intuition naturelle (localisation spatiotemporelle), donc de la physique classique. L’objet atomique est autre chose, irréductible à nos cadres de références habituels.

Les plus impatients d’entre vous commencent sérieusement à se demander : "Bon, mais quand est-ce qu’on cause d’astrologie ?". Désolé, mais pour une bonne compréhension ultérieure, il est indispensable de présenter les différences entre physique classique et quantique. Je continue donc encore un peu, et rassurez-vous, cette section de l’article est bientôt finie.

Le problème qui se posait aux physiciens du début du XXe siècle (lors d’une opposition Uranus-Neptune) était le suivant : une nouvelle physique, la physique atomique, apparaissait ; non seulement elle bouleversait radicalement et fondamentalement toute la conception physique et philosophique du monde qui avait paru évidente, sûre et certaine depuis plus de deux siècles, mais en plus elle n’était pas radicalement et fondamentalement contradictoire avec les paradigmes de la physique classique, au sens où les cadres de références de cette dernière restent valables au niveau macrophysique, et que ceux de la physique atomique le sont au niveau microphysique. Dès lors, comment concilier ces deux paradigmes et ces deux ordres de réalité, sans pouvoir verser dans un mys-ticisme qui prônerait que "tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas" (affirmation désormais formellement contredite par les lois de la physique atomique), et sans aboutir à une ambiguïté et plurivocité conceptuelle qui rendraient la physique impensable et indicible ?

C’est principalement à Niels Bohr, "Balance-RT", que l’Histoire ou l’Intégration ont demandé d’essayer de trouver des réponses rationnelles à ce dilemme et d’imaginer des solutions logiques et "réalistes" à ces problèmes, que l’on peut ainsi formuler : comment faire coexister des cadres de références apparemment et formellement opposés, alors qu’ils dépendent de niveaux de réalités différents, tout en sortant des limites conceptuelles de la physique classique ? Et comment parvenir à représenter (modéliser) des phénomènes qui ne font aucun appel, aucun écho direct à notre intuition immédiate (ce "bon sens" concret fait de spatio-temporalité, de conservation de l’énergie et de continuité de l’évolution) ?

A présent, nous pouvons embrayer sur l’étude astrologique. Notons quand même qu’à ce sujet, les plus avertis des lecteurs ont déjà pu repérer des... quanta de R.E.T., de S.O.R.I. et de zodiaque réflexologique dans cet indispensable et peut-être fastidieux préliminaire.
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MessageSujet: Re: la théorie de bohr   la théorie de bohr Icon_minitimeMar 23 Déc - 0:58

la théorie de bohr Atome-bohr-graphe

2. "rR" dissonant "t" : la critique constructive des concepts.

"De tous les paradoxes de la physique contemporaine, le moindre n’est pas que Bohr, si entièrement tourné vers l’approfondissement des difficultés et vers un questionnement incessant, passe si souvent pour quelqu’un de tranquillement dogmatique" (6).

L’expérience directe, celle qui consiste à être confronté à un objet solide dont on éprouve intensément l’existence matérielle en un duo-duel où le Sujet découvre l’Objet dans la résistance tangible que celui-ci lui oppose (niveau "E" du R.E.T.) est exclue du champ de la physique quantique. On ne palpe pas une immatérielle particule, on ne ressent pas la présence d’un électron, on ne peut se saisir d’un quark pour en éprouver concrètement le poids, le relief, la texture, le parfum. La physique atomique relevant du "non-E", il n’est donc pas étonnant que le niveau "e intensif" (Vénus, Mars, Neptune) soit la famille R.E.T. la moins valorisée dans le thème de Bohr.

L’absence d’objets tangibles ("E") renvoie la physique atomique à une problématique "tR" : comment représenter ("r") l’impalpable, le discret, l’invisible ("T") ? Quelle logique non-ambiguë ("r") utiliser pour cerner un univers complexe, déroutant, peuplé d’incertitudes et de discontinuités quasi-imprévisibles ("T") ? Dès son apparition, la théorie quantique a provoqué une profonde crise des représentations. Les modèles, les connaissances acquises par la physique classique ("rE") n’étaient plus d’aucune utilité, et même impertinentes pour appréhender cet immense territoire inconnu à explorer ("t") et cartographier ("rT"). Déréférencement, perte des repères, absence de boussole... le logoscope R.E.T. permet de poser un diagnostic clair : la physique atomique naissante est atteinte d’une dissonance "RT", d’autant plus douloureuse et difficile à négocier que, peu de temps avant sa naissance, Einstein, qui compte le "r intensif" au grand complet (Soleil, Jupiter, Uranus) parmi ses planètes dominantes, venait d’achever majestueusement la construction de l’édifice de la physique classique avec sa théorie de la relativité. Après l’euphorie du connaître apparemment sans ombre et sans faille de la Relativité, la géniale et simplissime (Soleil oblige) équation E = MC2, la communauté des physiciens se trouvait brutalement plongée dans un total désarroi conceptuel ("t-non-R").

Niels Bohr, en ce sens, était exactement l’homme de la situation. Né sous une dissonance majeure des niveaux "R" et "r" au "t" (donc sensibilisé à une problématique structurale identique à celle de son Objet, la physique atomique), il vivait en outre, pendant toute la période de gestation, puis de formulation de la théorie quantique (1913-1927 environ), le transit de Pluton au carré de son amas Balance natal (1913-1927 avec des orbes moyens), modulé par les passages successifs de Saturne sur sa position natale au carré lui aussi de l’amas précité (conjonction Saturne-Pluton en 1914-1915), sur Mars (1917), sur l’amas Balance-Vierge (1920-1922) et enfin au MC (1924-1925).

Le monde intellectuel de Bohr, comme celui d’Einstein, est a priori doué d’intelligibilité ("R"). Si la physique de son époque traverse une crise des modèles, si elle aboutit à des objets irreprésentables à travers des images ou des concepts simples préétablis ("rR"), cela ne veut pas dire pour lui, contrairement à la plupart de ses collègues physiciens contemporains qui se reposaient volontiers sur un formalisme mathématique complexe et "insensé" ("non-R") pour traiter des phénomènes quantiques, qu’il faut abandonner tout modèle, toute tentative de représentation sensée et non-ambiguë de la discrète et déroutante réalité atomique.

Dans ce contexte de crise, Niels Bohr oscillera sans cesse entre plusieurs attitudes. L’une, solaire ("rR"), lui donnera la volonté de garder en l’état les grandes lignes du cadre de références propre à la physique classique ("rR") afin d’éviter aux physiciens une totale désorientation, et ceci d’autant plus que ces concepts restent parfaitement valables dans leur domaine d’application scientifique aussi bien que dans l’expérience directe du monde que nous avons dans la vie quotidienne. Une autre attitude, uranienne, le persuadera de créer un nouveau cadre conceptuel permettant de décrire logiquement et le plus simplement possible les phénomènes complexes du niveau atomique ("rT"), tout en restant par la troisième, mercuro-saturnienne, critique à l’égard du réductionnisme qu’impose toute tentative de modélisation ("t"). Les quelques citations qui suivent témoignent, dans le droit fil de la dissonance Soleil-Mercure-Uranus-Saturne, de cette perpétuelle tension entre "R", "r" et "t" : Von Neumann note ainsi que Bohr tient absolument à "permettre ce maintien des formes logiques habituelles tout en en ménageant l’extension nécessaire pour embrasser la situation nouvelle relative au problème de l’observation en physique atomique". C’est là une définition, dans un langage pratiquement conditionaliste, de la "Représentation intensive" : la fonction solaire ("rR") permettant un solide ancrage dans le "maintien des formes logiques habituelles", il revient à la fonction mercurienne ("tR") de "ménager l’extension nécessaire"...

Cette attitude délibérément "rR", conservatrice, dans l’appréhension des phénomènes atomiques et la formulation de la théorie quantique allait très loin chez Bohr. A ceux de ses collègues (les plus nombreux en fait) qui, ayant définitivement fait leur deuil des concepts classiques, échafaudaient des logiques formelles hyper-complexes, ésotériques ("tT), il répliquait qu’à son sens, "la situation est beaucoup plus claire qu’on ne le suppose généralement, et je considère des instruments tels que les logiques trivalentes surtout, comme des complications, puisqu’une représentation non-contradictoire de tous les aspects axiomatiques et dialectiques de la situation peut être donnée dans le langage simple de la vie quotidienne". Simplicité, unité, homogénéité : la conjonction Soleil-Lune est ici à l’œuvre.

Niels Bohr avait parfaitement compris et intégré le fait que l’univers de la Représentation est un monde en soi, autonome, nanti de ses propres codes, un niveau de réalité qui, à partir du moment où il est auto-référent, voit les mots, les concepts, les images et les symboles échapper totalement à la relation mot-chose (ou chose-mot). Nourri comme la plupart des physiciens de son époque par la pensée de H. Hertz (7), il savait qu’on est "à l’intérieur du jeu des représentations. Hertz ne décrit nullement la connaissance comme une mise en correspondance univoque chose-image, mais comme la construction de relations entre les symboles choisis telles que ce réseau puisse évoluer dans le temps : "nous pouvons, dans un espace de temps court, développer au moyen de nos images comprises comme des modèles, tirer des conséquences qui n’interviennent dans le monde extérieur qu’au bout d’un temps assez long ou comme résultat de notre intervention". Encore une belle description du "R extensif" : le jeu de nos représentations, issu de notre expérience ("rE") et de notre intuition abstraite ("rT") des choses du monde finit par créer des images et modèles qui ont leur propre réalité et leur propre force, et qui peuvent, en feedback, modifier notre expérience et notre intuition du monde.

Pourtant, Bohr ne se fait pas d’illusions : même s’il lui semble indispensable de garder en l’état les cadres de références classiques, "le problème est de savoir dans quelle mesure les images spatio-temporelles par lesquelles on a tenté jusqu’à présent de décrire les phénomènes naturels sont applicables aux processus atomiques"... (il faut) "se préparer à l’idée d’une révolution radicale dans les concepts", écrit-il lors du transit de Saturne-Pluton au carré de son pôle "rR" natal.

Avant l’émergence uranienne ("rT") de nouveaux concepts, la constitution d’une nouvelle théorie, on ne peut selon lui éviter une critique systématique et radicale ("t") des anciennes conceptions : pour Bohr, "tout progrès dans la science vient d’une insistance sur les difficultés" ("t")", ce qui ne l’empêche pas, "R" quand même, d’affirmer dans la même phrase que "tout progrès en physique vient, non pas des démonstrations, mais de la simplicité des connexions établies entre les différentes conceptions". Cette perpétuelle et féconde tension entre le simple et le complexe est l’une des caractéristiques majeures du fonctionnement de Bohr. Ainsi, lorsqu’un collègue, C. W. Oseen, lui écrivait qu’"un théoricien quantique devra posséder une logique claire ("r") qui le fasse se souvenir de ce que sont les hypothèses fondamentales" ("R")", ce qui est un résumé fulgurant du niveau "R extensif", Bohr répond qu’à son avis "l’on a avant tout besoin d’une critique logique" ("t").

Il est écartelé entre deux impératifs : d’une part, il faut absolument disposer d’un langage conceptuel (qu’il soit littéraire ou mathématique importe peu, au fond, aux yeux de Bohr) hyper-clair, ultra-précis ("rR") pour éviter les ambiguïtés apparentes inhérentes aux comportements des objets atomiques ; d’autre part, la modélisation des objets quantiques nécessite une remise en cause profonde et radicale ("t") des représentations antérieures, inadéquates à leur description, car "si l’objet est irreprésentable ("non-R"), la physique est indicible. Pour éviter cette conclusion, il faut travailler à une modification de l’emploi de nos formes d’intuition, ce qui veut dire réfléchir au langage, à la genèse des concepts et à la manière dont sont fixées les frontières entre sujet et objet".

Sacrifions brièvement au référentiel "Sujet" pour évoquer ce que cette tension impliquait psychologiquement pour lui : "Je me sens si démuni, non seulement dans ce que je pense, mais aussi dans mes moyens d’expression... Il nous est arrivé d’être entièrement désorientés... nous avons parfois été proches du désespoir... Ma vie, considérée du point de vue de la science, est une succession de périodes de bonheur extrême et de désespoir, de sentiment d’être fort et épuisé, d’articles que je commence à écrire et que je ne publie pas, mes idées au sujet de cette épouvantable énigme qu’est la théorie quantique changent constamment petit-à-petit". Ailleurs, commentant l’œuvre de Bohr, J. L. Heilbron notait que pour supporter un tel régime, il faut "un rude estomac pour l’ambiguïté, l’incertitude et la contradiction".

Mais revenons vite à l’Objet. C. Chevalley décrit ainsi la "méthode de Bohr" : "1) L’élucidation des hypothèses générales qui sont à la base d’une théorie, ou encore l’explication des prémisses de tous les raisonnements ("rR") ; 2) La détermination du domaine d’application d’un concept donné ou d’un principe général ("r") ; 3) L’aggravation des difficultés ("t") pour tenter de parvenir à la pureté d’une contradiction, et de là à la simplicité et à l’harmonie (retour à "R" : Bohr est bien un habitant du "cercle fou" Soleil-Mercure-Pluton-Uranus, et un soli-lunaire...)".Pour W. Heisenberg, son disciple et son plus proche collaborateur, "Bohr conservera l’idée que l’analyse du sens des mots, la limitation de leurs champs d’application, la juxtaposition de concepts contradictoires, sont exigées par la situation paradoxale de la théorie quantique par rapport aux théories classiques... Derrière chaque mot minutieusement choisi ("r"), l’on pouvait discerner un long cheminement de la pensée ("t"), qui se résolvait finalement en une perspective philosophique qui me fascinait".

Les fonctions saturnienne et uranienne pointent ici le bout de leur nez : après l’acceptation des nécessaires présupposés théoriques solaires ("R") permettant de formuler des hypothèses mercuriennes et d’ausculter l’inconnu ("t"), il faut les confronter à l’expérience saturnienne : "mon but principal", écrit Bohr, "est de rechercher quels sont les résultats (expérimentaux) de la théorie qui dépendent de façon essentielle des hypothèses particulières qui sont faites, et quels sont les résultats qui restent valides lorsqu’on propose des hypothèses plus générales", ce qu’il appelle "analyser la flexibilité de la théorie", et ce qui relève bien de la Balance "R". Les dispositifs expérimentaux ("E") soulèveront d’autres problèmes, engendreront de nouvelles questions et hypothèses ("t"), lesquelles seront la source et la base ("T") d’un nouveau modèle de physique théorique ("rT"), un modèle qui est essentiellement saturno-uranien, comme le note Heisenberg : "presque plus expérimental que mathématique... trouver les mots et les concepts ("r") susceptibles de décrire une situation bizarre et très difficile ("T") à comprendre en physique", la forme mathématique étant pour lui "un processus plus ou moins trivial".

Chez Bohr, à travers les permanentes interrogations sur le langage ("tR") comme sur l’expérience ("tE"), la vocation uranienne de réduction du multiple ("T") au simple ("r") est explicite, comme est explicite sa passion de l’univocité et de l’unicité ("r") : "Je fus vivement attiré par la tâche que cette image de l’atome imposait à la science de la nature, la tâche de rendre compte des propriétés physiques et chimiques des éléments à partir d’un seul nombre, le nombre des électrons dans l’atome".
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MessageSujet: Re: la théorie de bohr   la théorie de bohr Icon_minitimeMar 23 Déc - 1:00

Pour en terminer avec cette section consacrée aux rapports "RT" dans la vision du monde et l’oeuvre de Bohr, notons que deux des planètes qui relèvent du niveau "r", Soleil et Uranus, peuvent être considérées comme dissonantes à la troisième, Jupiter : la conjonction Uranus-Jupiter se situe de part et d’autre de l’équinoxe d’automne, dans deux Signes "en miroir", inverses l’un de l’autre, la Balance et la Vierge. Nous sommes donc en présence d’un conflit de représentations.

Dans une large mesure, la physique classique relève de catégories descriptives jupitériennes ("rE"), en ce sens qu’elle se borne la plupart du temps à décrire et formaliser ("r") des expériences sensibles ("E"). Pour Bohr, "nous nous trouvons ici sur la voie d’une adaptation de nos formes d’intuition, empruntées aux impressions sensorielles ("rE"), à la connaissance de plus en plus approfondie de la nature. Les obstacles que nous rencontrons dans cette voie proviennent avant tout du fait que pour ainsi dire chaque terme de notre langage est lié à ces formes de représentation", ce qui "montre une profonde analogie avec les difficultés générales de la formation des concepts humains, basée sur la séparation du sujet et de l’objet".

Pour en terminer avec cette section consacrée aux rapports "RT" dans la vision du monde et l’oeuvre de Bohr, notons que deux des planètes qui relèvent du niveau "r", Soleil et Uranus, peuvent être considérées comme dissonantes à la troisième, Jupiter : la conjonction Uranus-Jupiter se situe de part et d’autre de l’équinoxe d’automne, dans deux Signes "en miroir", inverses l’un de l’autre, la Balance et la Vierge. Nous sommes donc en présence d’un conflit de représentations.

Dans une large mesure, la physique classique relève de catégories descriptives jupitériennes ("rE"), en ce sens qu’elle se borne la plupart du temps à décrire et formaliser ("r") des expériences sensibles ("E"). Pour Bohr, "nous nous trouvons ici sur la voie d’une adaptation de nos formes d’intuition, empruntées aux impressions sensorielles ("rE"), à la connaissance de plus en plus approfondie de la nature. Les obstacles que nous rencontrons dans cette voie proviennent avant tout du fait que pour ainsi dire chaque terme de notre langage est lié à ces formes de représentation", ce qui "montre une profonde analogie avec les difficultés générales de la formation des concepts humains, basée sur la séparation du sujet et de l’objet".
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