Les africains sont génétiquement mieux protégés que la moyenne contre certaines infections comme la si redoutée malaria. Cet avantage génétique se retourne malheureusement en inconvénient lorsqu'il s'agit du virus du SIDA.
D'après un chercheur anglais de la University of College London Infection and Immunity, l'inconvénient de cette même protection de nature génétique contre la malaria est que les africains sont 40 % plus susceptibles de contracter le virus du SIDA.
Par contre, les individus qui disposent de ces gènes et sont infectés par le virus du SIDA ont une durée de vie accrue de presque 2 ans par rapport à la moyenne des autres personnes infectées. L'étude à utilisé des données récoltées par des chercheurs américains qui ont regardé quelques 2 000 citoyens américains d'origines ethniques variées.
Ils ont remarqué un facteur génétique chez les afro-américains. Sans aller trop dans les détails techniques, le gène en question encode une protéine présente dans les cellules sanguines. Le message que veulent faire passer les chercheurs est que ce qui protégeait les personnes d'origine africaine contre la malaria fait aussi que la susceptibilité devant le SIDA est plus élevée.
Cette variation génétique est donc à double tranchant : cette découverte sera utile dans le combat des généticiens contre le SIDA. Pour information, rappelons qu'aujourd'hui, 25 millions de personnes en Afrique sont infectées par le virus du SIDA et que plus de 90 % des Africains possèdent cette variation de nature génétique : cela fait 11 % des personnes infectées par le SIDA dans le monde.
Comme les pratiques sexuelles ne permettent pas d'expliquer scientifiquement pourquoi cette région du monde affiche une telle concentration de personnes infectées, l'auteur de l'étude pense que des facteurs génétiques pourraient être responsables des niveaux constatés.
de la part de DELICH sujer reecrit par nasrus black et reposté