Résumé
L'éducation diabétique doit être ajoutée aux autres outils (diététique, insuline, hypoglycémiants oraux) puisqu'elle s'est imposée progressivement comme une nécessité absolue dans la mise en pratique du traitement des diabètiques insulino-dépendants (DID) comme des non insulino-dépendants (DNID).
En effet celle-ci permet tout à la fois de faire acquérir au patient :
- Un savoir:
- compréhension de sa maladie, hygiène, mesures préventives etc...
- compréhension des bases du traitement
- Un savoir faire par des exercices portant sur :
. l'alimentation,
. l'hygiène,
. l'auto-surveillance,
. l'insulinothérapie lorsque celle-ci s'avère nécessaire.
- la bonne connaissance des signes d'hypoglycémie.
C'est là un instrument tout à fait remarquable de motivation, d'adhésion au traitement, qui peut nécessiter une structure diabétologique spécialisée mais pas obligatoirement une hospitalisation lourde. Il va de soi que les modalités de cette éducation diabétique seront choisies en fonction du type de diabète, de l'age du patient, de l'objectif thérapeutique fixé et de l'état psychologique du patient face à sa maladie. L'éducation des jeunes diabétiques insulinodépendant peut être entreprise quelques semaines aprés la révélation de l'affection, en général dans le cadre d'un secteur d'éducation spécialisé, hospitalier le plus souvent.
La prise en charge des diabétiques de type2 peut être entreprise en hôpital de jour, donc en ambulatoire. C'est probablement grâce à l'éducation diabétique que l'on pourra modifier l'image du DNID. Il est souvent considéré par le corps soignant comme indiscipliné et hors de portée de toute prise en charge thérapeutique, puisque au départ, celle-ci s'appuie sur une modification de la nutrition de ces sujets afin de corriger une surcharge pondérale.
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