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 drogues é dépendances

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bisra
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MessageSujet: drogues é dépendances   drogues é dépendances Icon_minitimeVen 17 Oct - 20:09

AMPHÉTAMINES ET CONDUITES DOPANTES


Qu'est-ce que c'est | Qu'est-ce que ça fait ? | Les risques | Besoin d'aide | Réduire les risques | Conséquences judiciaires | Sur quoi ça agit ? | Ca concerne qui ?

"Au départ, j'ai pris des amphétamines pour un problème de poids, pour éviter d'avoir faim, et puis rapidement je me suis rendue compte que ça avait un double effet. Finalement, une fois que j'avais perdu mes 3-4 kilos, j'aurais dû arrêter mais en fait j'avais envie de continuer parce que c'était le surcroît d'énergie que ça me donnait qui me plaisait."

Au delà de la pratique des sports, on entend par conduite dopante la consommation d'un produit pour affronter un obstacle dans un contexte de performance, que cet obstacle soit un entretien d'embauche, un examen scolaire, une prise de parole en public.

Les substances utilisées peuvent être des médicaments, des stupéfiants comme la cocaïne ou l'héroïne, voire de simples suppléments nutritionnels.

Parmi ces produits, les amphétamines autrefois prescrites pour maigrir ont été largement détournées pour leurs propriétés stimulantes.

Proposées encore aujourd'hui dans certaines indications comme l'hyper activité chez l'enfant, la plupart ont été retirées de la vente.

Cependant, un commerce parallèle d'amphétamines vendues dans la rue s'est développé.

Elles sont principalement consommées pour faire la fête plus longtemps en association avec d'autres produits.

"La conduite dopante commence psychologiquement à partir du moment où la personne se rend compte qu'elle ne peut rien affronter dans la vie sans être rassuré par la prise du produit en question."

A présent, la société occidentale a tellement érigé l'efficacité en valeur dominante que les conduites dopantes se sont développées dans le monde du travail comme dans celui du plaisir.


Qu'est-ce que ça fait ?


Effets recherchés

"Ca donne un surcroît d'énergie exceptionnel, on dort 4-5 heures par nuit, on est toujours actif, une espèce d'euphorie aussi, on prend les choses avec la pêche, on est toujours sur le coup, ça peut rendre même un tout petit peu agressif".

Stimuler, améliorer l'éveil, la concentration, renforcer la confiance en soi, désinhiber, diminuer la fatigue sont en général les effets recherchés avec les substances dopantes, pour être performant dans la fête comme pour accomplir un travail.

C'est ce que procurent notamment les amphétamines dont parle le témoin.

Effets physiques

"Je sais que moi, à certaines époques, quand j'en ai pris et que je faisais un travail un peu physique de décor, j'étais capable de trimballer des échelles, de porter des poids incroyables dans une espèce de pêche infernale, cela dit pour les reins après coup c'est dur dur..."

Dépasser ses limites, allez plus loin physiquement, jusqu'à ne plus savoir quand s'arrêter, jusqu'à ne plus écouter les besoins de son corps.

Les amphétamines sont aussi baptisées "speed" (vitesse en anglais) car elles accélèrent le travail de certains organes : le coeur bat plus vite, la respiration s'accélère, la température augmente ; elles provoquent des maux de tête, des tremblements, des étourdissements.

Effets psy

"2-3 jours de vague à l'âme..., les larmes faciles et ce genre de choses et puis après, ben tout simplement l'envie d'en reprendre quoi !"

Quelques heures après la prise survient la descente dont parle Elisa : le consommateur commence à se sentir déprimé, découragé, nerveux ; tout effort s'avère surhumain ; une seule envie, en reprendre pour pouvoir repartir !

A la longue il devient agité et irritable ; il peut se couvrir de tics, être en proie à des sautes d'humeur, se méfier de ses proches.


Les risques :

A court terme

La plupart des produits dopants (cocaïne, éphédrine, amphétamines) font courir le risque d'une intoxication aigüe avec une accélération du coeur, des risques d'hémorragies cérébrales et pulmonaires, une hyperactivité désordonnée, des sueurs, des vomissements.

Ce peut être un état délirant aigu avec risques de violence ou de suicide ; la mort peut survenir par arrêt cardiaque ou hyperthermie.

Dans le cadre d'un usage festif, les produits dopants sont consommés en association avec d'autres toxiques (cannabis, héroïne, médicaments, et alcool) ce qui augmente leur dangerosité.

A long terme

Si au début d'une consommation d'amphétamines une dose de 100 mg peut être mortelle, lorsque l'accoutumance s'installe on peut consommer jusqu'à dix fois plus sans ressentir d'effets.

Le risque est grand de recourir à d'autres drogues (alcool, médicaments, opiacés).

Anxiété et dépression augmentent, le sommeil est définitivement perdu, l'hostilité et l'agressivité s'installent au quotidien.

Des problèmes psychiatriques graves peuvent s'installer, parfois définitivement, avec des hallucinations et un délire de persécution ; le suicide, la violence contre autrui ne sont pas rares



besoin d'aide:

Cesser toute prise de produits stimulants impose un sevrage pénible à des sujets exténués et dénutris ; le passage par une longue dépression est difficile à éviter.

Une prescription de tranquillisants et d'antidépresseurs en milieu hospitalier s'impose souvent avec interdiction de tout excitant, y compris café et tabac ; une aide psychologique est indispensable.



reduire lé risques:
Réduire les risques, c'est éviter les produits dopants, y compris en période d'examen ou de surcharge de travail.

Si on se les procure dans la rue, on ne connaît pas les doses et les risques d'intoxication sont importants.

Mais même sur prescription médicale complaisante, on peut se retrouver en phase "creuse" au moment crucial et tout rater !

Contrairement aux idées reçues, les amphétamines ne neutralisent pas les effets de l'alcool ; par ailleurs, les effets excitants peuvent disparaître soudainement, on peut alors s'endormir n'importe où, y compris au volant
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MessageSujet: Re: drogues é dépendances   drogues é dépendances Icon_minitimeVen 17 Oct - 20:12

consequences judiciaires:

Si j'avais pas eu la chance que la vente soit interdite, j'aurais pu tomber dans la dépendance réelle. Ca n'a été qu'une mauvaise expérience pour moi, mais ça aurait pu devenir quelque chose de plus grave quoi."

La vente des amphétamines est interdite depuis ...

L'usage de ces produits est réprimé aux termes de la loi de 1970 lorsqu'ils sont classés illicites ou lorsqu'il s'agit de médicaments détournés de leur usage.

La vente au marché noir de médicaments "à risque" et délivrés en principe sur ordonnance est interdite et punie :

- de 25 000 Francs d'amende et 2 ans d'emprisonnement s'il s'agit de produits vénéneux ;

- s'il s'agit de stupéfiants, la peine sera de 500 000 francs d'amende et de 5 ans d'emprisonnement.

L'usage de ces médicaments en dehors d'une prescription médicale est également réprimé.

Une amende de 25 000 francs et de 1 à 2 ans d'emprisonnement sont prévus mais depuis juin 1999, le Garde des Sceaux a demandé aux procureurs d'éviter l'emprisonnement pour les simples consommateurs.


Sur quoi ça agit ?

Le cerveau est constitué de millions de cellules, les neurones, qui communiquent entre elles par des substances qui se transmettent de l'une à l'autre : les neuromédiateurs.

Ces messages chimiques sont responsables de nos états émotionnels (plaisir, souffrance, anxiété).

L'activité stimulante des amphétamines s'explique par le fait qu'elles provoquent la libération excessive de deux neuromédiateurs : la dopamine et l'adrénaline.

C'est ce que l'on appelle effet "sympathomimétique" que l'on retrouve avec la plupart des produits dopants (cocaïne, éphédrine...)

Tout le monde connait l'effet d'une décharge d'adrénaline : c'est ce qui se produit lors d'une frayeur, d'une colère ou d'un choc, lorsque le cœur bat plus vite, que la respiration s'accélère, que l'on se sent en éveil.

La dopamine, quant à elle, est responsable des sensations de plaisir et d'euphorie.

Les amphétamines "vidangent" les cellules de leur contenu en neuromédiateurs.

Cet épuisement des neurones explique la dépression et la fatigue intense qui surviennent quelques heures après la prise, ainsi que le phénomène d'accoutumance, c'est à dire devoir augmenter indéfiniment les doses pour obtenir les mêmes effets.

Ca concerne qui ?


Ce type de comportement concerne tout le monde en fait. ça concerne aussi bien la jeune femme qui doit assurer à la fois sa vie professionnelle et sa vie familiale, plus une vie sociale le soir avec un mari très exigeant et des amis qui vivent la nuit.

"Ca concerne aussi bien le chef d'entreprise qui doit assurer des rendez-vous et des réunions qui durent toute la nuit et puis qui doit en même temps assurer le quotidien de son entreprise pendant la journée."

Une enquête réalisée auprès d'étudiants en médecine a montré que 45% des étudiants de premier cycle et 33% des étudiants de 2° cycle ont consommé des produits dopants au moment des examens universitaires.

Une autre étude menée auprès de la population générale en Lorraine montre que près de 15% ont eu recours à l'automédication dans le cadre d'une recherche de performance ; âgés en moyenne de 30 à 40 ans, ils exercent des métiers considérés comme stressants (ingénieurs, commerçants, infirmières...)
Source : Dopage et Société, P. Laure.

Mais il n'est pas facile d'établir la frontière entre un médicament qui soigne et un produit qui dope, ou d'évaluer le recours aux psychotropes des cadres exposés au stress professionnel.

L'usage généralisé hors cadre thérapeutique de médicaments antidépresseurs comme le Prozac qui euphorise en stimulant les capacités intellectuelles ou de médicament comme le Viagra qui augmente les performances sexuelles soulignent la fragilité de cette frontière
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MessageSujet: Re: drogues é dépendances   drogues é dépendances Icon_minitimeVen 17 Oct - 22:50

tres bon sujet bisra merci
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MessageSujet: Re: drogues é dépendances   drogues é dépendances Icon_minitime

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