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 la maladie de Crohn

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Nasrus black
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MessageSujet: la maladie de Crohn   la maladie de Crohn Icon_minitimeDim 7 Déc - 21:27

Description médicale



La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique du système digestif.
Elle se caractérise par des crises de douleurs abdominales et de diarrhée, qui peuvent durer plusieurs semaines ou plusieurs mois. Les malaises s’accentuent après les repas, car les aliments font pression sur la paroi enflammée des intestins. La personne atteinte se sent affaiblie et peut perdre du poids si aucun traitement n’est entrepris.
L’inflammation (une réaction localisée du système immunitaire à une agression) peut se former à divers endroits du tube digestif, de la bouche à l’anus. Mais le plus souvent, elle s’installe à la jonction de l’intestin grêle et du gros intestin. L’inflammation chronique provoque l’épaississement de la paroi intestinale, qui peut se résorber entre les crises, mais qui laisse, la plupart du temps, des cicatrices.
C’est un chirurgien américain, le Dr Burril B. Crohn qui a observé le phénomène pour la première fois, en 1932. Depuis, la maladie porte son nom. La maladie est habituellement diagnostiquée avant l’âge de 30 ans. En Amérique du Nord, elle touche de 26 à 200 personnes sur 100 000, selon le lieu.
Maladie de Crohn ou colite ulcéreuse?


La maladie de Crohn ressemble en plusieurs aspects à la colite ulcéreuse, une autre maladie inflammatoire de l'intestin. Pour les distinguer, les médecins observent où sont situées les zones d'inflammation. La colite ulcéreuse touche un segment délimité du côlon, tandis que la maladie de Crohn peut atteindre d'autres parties du tube digestif (parfois en laissant des zones saines) et plus en profondeur. Il arrive qu’il ne soit pas possible de distinguer ces deux maladies. On appelle alors la maladie « colite indéterminée ».
Causes


La cause de la maladie de Crohn est inconnue. Mais, il semble de plus en plus clair que l'inflammation est de nature auto-immune. Il se peut qu'une telle réaction soit déclenchée par un virus ou une bactérie.
On remarque que l’incidence de la maladie de Crohn est plus élevée dans les pays industrialisés et tend à augmenter depuis 1950. Cela laisse croire que des facteurs environnementaux, probablement reliés au mode de vie occidental, pourraient avoir une influence importante sur l’apparition de la maladie. Aucun facteur spécifique n’a encore été décelé.
Des chercheurs ont étudié les gènes de dizaines de familles dans lesquelles la maladie de Crohn est fréquente. Ces recherches ont permis de découvrir des sites génétiques qui indiquent une susceptibilité accrue de souffrir de cette maladie, localisés sur les chromosomes 12 et 16.
Toutefois, les scientifiques croient que, dans la plupart des cas, l’hérédité ne serait pas déterminante. Même chez les personnes dont la génétique prédispose à la maladie de Crohn, d’autres facteurs sont nécessaires pour que la maladie survienne.
On a longtemps pensé que le stress pouvait déclencher des crises. Cependant, les études réalisées jusqu’à présent réfutent cette hypothèse.
Évolution de la maladie


La plupart des gens atteints de la maladie de Crohn vivent des périodes de rémission qui peuvent durer plusieurs mois. Les récidives se succèdent de façon assez imprévisible. Parfois, les symptômes sont d’une intensité si élevée qu’une hospitalisation est nécessaire (incapacité à s’alimenter, fortes douleurs, diarrhées, etc.).
Complications et conséquences possibles


La maladie de Crohn n'est généralement pas fatale, mais peut entraîner divers problèmes de santé.
Conséquences possibles

  • Une malnutrition, car durant les crises, les personnes atteintes ont tendance à moins manger.
  • Un retard de croissance, chez les enfants et les adolescents.
  • De l’anémie par manque de fer, en raison d’hémorragies ou d’une mauvaise absorption du fer contenu dans les aliments.
  • D'autres problèmes de santé, comme de l'arthrite, des affections de la peau, une inflammation des yeux, des ulcères buccaux, des calculs rénaux ou des calculs biliaires.
  • La maladie de Crohn, lorsqu’elle est en phase « active », augmente le risque d’avortement spontané chez les femmes enceintes qui en sont atteintes. Elle peut rendre difficile la croissance du foetus. Il est donc important que les femmes qui souhaitent devenir enceintes contrôlent très bien leur maladie à l’aide des traitements.

Complications possibles

  • Des obstructions partielles du tube digestif, qui causent des ballonnements, des nausées accompagnées de vomissement de matières fécales ainsi que de la constipation.
  • Des ulcères dans la paroi du tube digestif.
  • Des plaies autour de l'anus (des fistules, des fissures profondes ou des abcès chroniques).
  • Les personnes atteintes de la maladie de Crohn ont un risque légèrement accru d’être victimes d’un cancer du côlon, surtout après plusieurs années de maladie, même chez les personnes en traitement. La nécessité d'entreprendre un dépistage plus précoce ou plus fréquent du cancer du côlon dépend de plusieurs facteurs. En discuter avec son médecin.

Symptômes



Les symptômes se manifestent uniquement durant les crises.
Principaux symptômes



  • Des douleurs abdominales fréquentes, qui s'accentuent après un repas.
  • Des crampes d’intensité variable.
  • Une diarrhée chronique.
  • De la fatigue.
  • Un faible appétit et une perte de poids, même avec un régime alimentaire équilibré.

Autres



  • Du sang dans les selles.
  • Des glaires dans les selles. Les glaires sont un mucus épais et filant ayant la consistance d’un blanc d’oeuf.
  • Une légère fièvre (38 ºC à 40 ºC).
  • Des douleurs aux articulations.

Personnes à risque




  • Les personnes ayant des antécédents familiaux de maladie inflammatoire de l'intestin (maladie de Crohn ou colite ulcéreuse). Ce serait le cas pour 10 % à 25 % des personnes atteintes.
  • La communauté juive serait de quatre à cinq fois plus touchée par la colite ulcéreuse que les autres populations3,4.

Facteurs de risque




  • Le tabagisme pourrait accroître le risque d’être atteint de la maladie de Crohn.

Prévention



Peut-on prévenir?
Aucun moyen de prévenir la maladie de Crohn n'est connu.
Mesures pour prévenir l’aggravation et les récidives
Suivre le traitement à la lettre. Certaines personnes parviennent à réduire la fréquence des phases aiguës de la maladie en suivant bien leur traitement.
Cesser de fumer. Plus on fume de cigarettes, depuis longtemps, plus le risque de récidives et d’interventions chirurgicales est élevé.
Éviter les médicaments anti-inflammatoires en vente libre ou sur ordonnance (voir la liste dans la section Traitements ci-dessous). Ceux-ci sont contre-indiqués, car ils peuvent déclencher une crise aiguë de la maladie. Comme analgésique, privilégier l’acétaminophène. Aux doses recommandées, l’acétaminophène (Tylenol®) est sans danger pour l’intestin.
Remarque
L’alimentation. Plusieurs études se sont penchées sur des changements dans l’alimentation. Certaines ont testé l’effet d’un apport réduit en sucres raffinés et accru en oméga-3. D’autres ont testé l’exclusion de certains aliments. Ces expériences n’ont toutefois pas permis de déceler un type de diète qui permettrait de prolonger la durée des périodes de rémissions15.
Durant les phases de rémission, on recommande donc une diète équilibrée, sans restriction. Les personnes intolérantes au lactose veilleront bien à exclure le lait et les produits laitiers de leur alimentation ou à prendre un comprimé d’enzymes qui dégradent le lactose (comme Lactaid®) avant d’en consommer. Certaines personnes intolérantes au lactose tolèrent tout de même les produits laitiers fermentés (yogourt, fromage).
Traitements médicaux



Il n’existe pas de traitement curatif. Ainsi, l’objectif est de contrôler l'inflammation, corriger les insuffisances alimentaires et soulager la douleur, la diarrhée et les autres symptômes.
Puisque la maladie évolue par poussées entrecoupées de périodes de rémissions, il est parfois difficile pour le médecin d’évaluer l’efficacité des traitements entrepris.
Il est recommandé de tenir un journal où l’on note quotidiennement :
- le nombre de selles;
- l'état des selles (liquides ou solides);
- la fréquence, la durée et l'intensité (sur une échelle de 1 à 10, par exemple) des douleurs abdominales ou des crampes d'estomac;
- la qualité de l'appétit;
- les aliments qui causent des malaises après leur consommation;
- le poids corporel chaque semaine;
- les moments de la journée où les symptômes sont le plus exacerbés.
Médicaments


Les anti-inflammatoires intestinaux, comme la sulfasalazine ou la mésalamine, servent à contrer l’inflammation intestinale et articulaire. Ils peuvent être pris par voie orale ou anale (suppositoires, lavements).
Si les anti-inflammatoires intestinaux ne suffisent pas à soulager les symptômes, le médecin suggère des anti-inflammatoires plus puissants, comme les corticostéroïdes, qui ont un effet immunosuppresseur général. Ils sont habituellement employés durant trois ou quatre mois. Leur usage amène une période de rémission chez plusieurs patients. Ces médicaments comportent cependant des effets indésirables plus marqués, comme une enflure du visage, une prise de poids, de l’acné, une pilosité accrue au visage, des sueurs nocturnes et de l’insomnie. À long terme, les corticostéroïdes peuvent causer de l’ostéoporose.
Les immunomodulateurs agissent de manière très ciblée sur certains acteurs du système immunitaire, pour moduler à la hausse ou à la baisse leur activité. L’effet recherché est une diminution des réactions inflammatoires. Le 6-mercaptopurine et l'azathioprine sont les plus souvent prescrits aux personnes atteintes de la maladie de Crohn. Ils contribuent aussi à la guérison des fistules. Ces médicaments peuvent causer des effets indésirables (nausée, vomissement, diarrhée) et diminuer la résistance aux infections lorsque les doses sont trop élevées. D’autres types d’immunomodulateurs sont parfois employés, comme le méthotrexate et la cyclosporine.
Les agents anti-TNF alpha, comme l’infliximab, visent à neutraliser une substance pro-inflammatoire, le facteur de nécrose tumoral (TNF). Certaines personnes obtiennent une rémission prolongée grâce à ce traitement. Il permet d’avoir moins recours à la corticothérapie (ou à un plus faible dosage) et à ses effets indésirables. Les agents anti-TNF alpha sont cependant réservés aux personnes qui ont des symptômes modérés à graves mal contrôlés par les autres médicaments. L’infliximab comporte plusieurs contre-indications.
Des antibiotiques sont parfois prescrits. En détruisant en partie la flore intestinale bactérienne, ils auraient un effet bénéfique sur l’inflammation.
Les antidiarrhéiques ou les laxatifs, si nécessaire.
Les antispasmodiques combattent les douleurs abdominales.
Les analgésiques soulagent les légères douleurs abdominales. Privilégier l'acétaminophène (Tylenol®). IMPORTANT : les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), comme l'aspirine, l'ibuprofène (Advil®, Motrin®) ou le naproxène (Aleve®) sont contre-indiqués chez les personnes atteintes de la maladie de Crohn, car ils peuvent aggraver les symptômes ou déclencher une crise aiguë.
Alimentation


1. Durant les crises. Afin d’alléger les malaises, on conseille de diminuer la consommation de lait et de produits laitiers, ainsi que de fibres alimentaires (produits de boulangerie à la farine de blé entier, plusieurs fruits et légumes crus ou non pelés, etc.). Notons que ces aliments n’ont pas d’effet néfaste en soi sur le tube digestif. Les fibres alimentaires, par exemple, en augmentant le volume des selles, font pression sur la paroi enflammée des intestins, ce qui a pour conséquence d’accroître les malaises digestifs. Quand la crise s’estompe, ces restrictions ne sont plus nécessaires.
S’informer auprès de son médecin, d’une nutritionniste ou d’une association de patients pour en savoir plus sur le type d’aliments à privilégier durant les crises.
2. L'alimentation de soutien. Elle consiste en des suppléments de complexes vitaminiques et de minéraux et des préparations liquides hautement caloriques. Si l’intestin est très irrité, on utilisera parfois la voie intraveineuse.
Elle vise à corriger la malnutrition et à s’assurer que la personne comble ses besoins en calories et en nutriments, malgré le manque d'appétit.
En effet, la maladie de Crohn peut engendrer des carences en protéines, en vitamines (A, acide folique, B12, C, D, E et K) et en minéraux (calcium, cuivre, fer, magnésium, sélénium et zinc)6.
L'apport suffisant en éléments nutritifs est important chez les adultes comme chez les enfants. Un retard de croissance peut se produire chez les enfants.
Chirurgie


La chirurgie est parfois appropriée, lorsque les autres traitements ne suffisent pas à procurer un soulagement, en cas de fistules, d’obstruction complète du tube digestif ou d’ulcère perforé. La maladie demeure néanmoins présente.
Une partie du tissu atteint peut être complètement retirée. Les fistules réfractaires peuvent aussi être fermées par chirurgie.
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