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 hematologie é transfusion sanguine

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bisra
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MessageSujet: hematologie é transfusion sanguine   hematologie é transfusion sanguine Icon_minitimeVen 17 Oct - 19:36

Hématologie et transfusion sanguine
Les hémophiles de plus en plus nombreux
La leucémie lymphoïde chronique (LLC), l’hémophilie, les thalassémies et les syndromes drépanocytaires majeurs étaient les principales maladies traitées lors du troisième congrès maghrébins de la Société algérienne d’hématologie et de transfusion sanguine organisé en collaboration avec les sociétés maghrébines, depuis hier, à l’hôtel El Aurassi à Alger.




Les spécialistes algériens et maghrébins ont mis l’accent sur la nécessité de développer les méthodes de diagnostic et améliorer l’accès aux soins d’autant que les traitements disponibles ne sont pas à la portée de toutes les bourses. « Beaucoup de malades restent encore inconnus car il y a une réelle difficulté pour l’accès aux soins surtout dans les villes de l’intérieur du pays », a déclaré le docteur S. Benchikh Fegoun, du service d’hématologie au CHU de Beni Messous, en parlant particulièrement de l’hémophilie. Elle a souligné que cette maladie qui touche précisément les garçons est une des plus fréquentes pathologies héréditaires hématologiques en Algérie, en précisant que les hémophiles ne sont pas tous identifiés. « La prise en charge souffre de nombreuses carences tant sur le plan diagnostique que thérapeutique. » D’après elle, 1128 cas sont aujourd’hui recensés et près de 60% sont des adultes. Ce nombre de cas ne reflète pas la réalité, selon elle. Le nombre attendu est environ de 2500 cas, a t-elle ajouté. Maladie chronique, ses symptômes cliniques sont l’hémorragie des muscles et des articulations, et la persistance de ces symptômes peut provoquer des séquelles orthopédiques et un handicap à vie. Dans sa forme la plus sévère, « les malades sont classés parmi la frange des handicapés moteurs », a-t-elle ajouté. La maladie est causée par l’absence de facteurs VIII et IX dans le sang, a-t-elle précisé, en affirmant que le traitement est basé sur des dérivés sanguins. La prise en charge de cette maladie demeure encore insuffisante en Algérie. Elle ne se fait qu’au sein des CHU car elle se fait dans un cadre multidisciplinaire. Ainsi, la mauvaise prise en charge de cette maladie engendre des complications handicapantes pour le malade telles que le handicap moteur. « Un flacon de 500 unités coûte 10 000 DA, soit une dose suffisante pour un enfant ayant une hémorragie modérée », a-t-elle signalé en plaidant pour la mise en place d’un programme national et l’organisation d’un réseau avec des paliers de soins. La mise en place d’un registre national est aussi recommandée. « L’objectif principal est que les malades puissent être traités au niveau de leur wilaya », a-t-elle ajouté. La présidente de la Société algérienne d’hématologie et de la transfusion sanguine, le professeur N. Boudjerra, a, quant à elle, présenté l’étude épidémiologique sur les leucémies lymphoïdes chroniques diagnostiquées en Algérie. Une maladie qui touche les personnes adultes, un âge moyen de 63 ans. Le diagnostic reste encore un problème rencontré. Cette première étude nationale a concerné 1364 malades qui ont été analysés sur une période de dix années. L’étude a montré que 50% des malades arrivent au stade C de la maladie et le diagnostic n’est fait qu’à ce niveau là. « Ce qui montre que les malades ne viennent consulter qu’àprès l’apparition des premiers symptômes tels que les adénopathies (ganglions) », a signalé le professeur Boudjerra. Les traitements, dont les nouvelles molécules, demeurent encore inaccessibles pour certains malades.




Par Djamila Kourta
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