les anomalies auriculaires

Les anomalies auriculaires

	L'hypertrophie auriculaire
	L'extrasystole auriculaire
	La tachycardie auriculaire
	Le flutter auriculaire
	La fibrillation auriculaire

L’hypertrophie auriculaire

L’hypertrophie auriculaire droite se caractérise par des [url=http://foulon.chez-alice.fr/Alie%202.000/DATAS/MODULE1/TermNorm.htm#L’onde P]Ondes P[/url] pointues en D2, D3, aVF, et V1, d’amplitude minimale de 2,5 mvolts.

Hypertrophie auriculaire.

L’hypertrophie auriculaire gauche se caractérise par des [url=http://foulon.chez-alice.fr/Alie%202.000/DATAS/MODULE1/TermNorm.htm#L’onde P]Ondes P[/url] bifides en D1, D2, aVL, avec une durée supérieure à 0,12 seconde.

Hypertrophie auriculaire gauche.

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L’extrasystole auriculaire ( ESA )

C’est une systole isolée ou répétitive dont le point de départ de l’influx se situe dans l’oreillette avec une conduction et une activation normales.

Le mécanisme résulte soit d’une automaticité augmentée, soit d’une rentrée.
	Mécanisme électrophysiologique des ESA

Sur l’ECG, elle est représentée par une onde P’ : P prime parce que de morphologie différente de l’[url=http://foulon.chez-alice.fr/Alie%202.000/DATAS/MODULE1/TermNorm.htm#L’onde P]onde P[/url] d’origine sinusale, et prématurée par rapport au rythme de base. Elle peut être visible ou confondue dans le reste du tracé (par exemple une onde T déformée ).
La régularité de l’intervalle PP est troublée par P’ : P’R peut être plus court, égal ou plus long à PR. Le QRS suivant P’ est souvent identique aux QRS suivant P, mais avec souvent une pause postextrasystolique compensatrice.

Rythme sinusal entrecoupé d'une salve d'ESA.

Les ESA peuvent être isolées, en couplet, en salve, bigéminées, trigéminées ou quadrigéminées si toutes les deux, trois ou quatre ondes P</FONT>

La tachycardie auriculaire ( TA )

ou TACHYSYSTOLIE AURICULAIRE (TSA), elle se définit par une activité auriculaire ectopique régulière mais non sinusale ( elle nait dans le myocarde auriculaire). La fréquence est rapide entre 100 et 250 par minute.
Les ondes P ont une morphologie anormale mais elles sont nettement individualisées.

Accès de tachycardie auriculaire à 135/mn sur un rythme de base sinusal.

Le flutter auriculaire

Il provoque une accélération régulière de la fréquence auriculaire à environ 300/mn, souvent accompagnée d’une réponse ventriculaire à 150/min
Il est lié à l’activité d’un foyer ectopique qui commande l’activité auriculaire. L'influx progresse à partir de ce foyer vers l'oreillette gauche, le septum et la paroi postérieure de l'oreillette droite, pour revenir plus lentement vers la paroi antérieure de l'oreillette droite. Le foyer initial est alors réactivé à son tour, maintenant la tachycardie à la même fréquence.
Sur le tracé, il est décrit par des ondes auriculaires anormales, dites ondes F, qui sont parfaitement régulières, toutes identiques, en dents de scie, négatives en D2. La fréquence est autour de 300/mn.

Flutter auriculaire

La conduction peut être de 2 ondes F pour 1 QRS ( 2/1) , de 3 ondes F pour 1 QRS (3/1) etc. avec des QRS fins de 120 à 175/min:

Flutter auriculaire avec réponse ventriculaire 4/1

La fibrillation auriculaire (FA)

La fibrillation auriculaire est liée à une hyperexcitabilité des oreillettes avec de multiples foyers ectopiques et de réentrées.

Sur le tracé, on retrouve des ondes auriculaires anormales, dites ondes f , mal individualisables, donnant un aspect de ligne isoélectrique ondulée ou hachurée, chaotique et changeante, d’intensité inférieure à 1mvolt. La fréquence est de 400 à 600/mn. La réponse ventriculaire est irrégulière, avec des complexes QRS d'aspect et de fréquence irrégulière, de 56 à 105/mn.

Fibrillaton auriculaire sur imprégnation digitalique.

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